Larry Ellison, l’homme qui grille Mark Zuckerberg et Bernard Arnault pour s’emparer du podium des milliardaires

Et voilà, Mesdames et Messieurs, une nouvelle odyssée dans l’univers incertain des multimilliardaires excentriques. Accueillons chaleureusement notre protagoniste du jour : Larry Ellison ! À 80 ans bien sonnés, ce dinosaure de la Silicon Valley grimpe sur le podium des fortunés de la planète, juste derrière des colosses comme le Roi Midas moderne, Elon Musk, et le magicien de la consommation, Jeff Bezos.

Certes, Larry Ellison n’est pas le premier nom qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque les récents titans de la tech, mais sa récente entrée dans le club des poids lourds à 191,7 milliards de dollars mérite qu’on s’attarde sur ses extraordinaires péripéties. Pas question toutefois d’attendre des aventures de superhéros. Passons les arcs narratifs flamboyants pour une virée plus sarcastique et mordante à travers la vie de ce magnat.

Ah, Oracle. Vous savez, cette petite compagnie insignifiante qu’Ellison a créée en 1977 avec ses camarades Bob Miner et Ed Oates. Aujourd’hui, Oracle est l’un des plus grands fournisseurs de logiciels d’entreprise, ce qui a bien sûr permis à Larry de garnir son porte-monnaie de quelques menues sommes – on parle d’une bagatelle de 18 milliards de dollars récents, grâce au bond exceptionnel de leurs actions. C’est certain, il y a plus palpitant que le règne d’un geek obsédé par les bases de données. Mais attendez ! Ne nous embêtons pas trop avec les détails sordides.

Continuons la balade avec une merveilleusement dramatique (et légèrement obscure) anecdote de la Silicon Valley. Vous souvenez-vous de cette période révolue des années 90 où Apple menaçait de mordre la poussière ? Bien sûr que non, c’est de l’histoire ancienne. Cependant, pour les quelques dinosaures technophores parmi nous, rappelez-vous qu’Ellison tente de sauver la pomme déchue en brandissant une proposition de rachat à Steve Jobs. Beaucoup de tapage pour une simple porte claquée au nez. Rassurez-vous, Larry n’est pas d’un naturel rancunier… sauf quand il prédit publiquement que la mort de Jobs signifie la fin de l’âge d’or d’Apple. Forecasting déplorable : carton plein pour Apple depuis. Désolé, Larry.

Et que dire de ce prince autoproclamé de Lanai ? Prestidigitation immobilière et affinés goûts nipponesques madréporiques érigés en combinasion idéale d’acquisition. Larry, séduit par son propre conte de fées hawaiien, a signé pour 300 millions de dollars l’île paradisiaque où il règne sans entraves, ou presque… Commerces, logements, infrastructures? Tout à son diapason.

Mais avant de devenir ce monarque insulaire avec son portefeuille indécent, Ellison commence à Chicago, bien loin des cliquetis de Wall Street et du glamour californien. Il fut un temps où notre bienfaiteur informatique venait des ruelles d’un Bronx sinistre. Drame familial hâtif – mère célibataire reléguant le marmot à la garde de ses proches dans une petite maison humble mais informellement Wiener-Werkstätte – motiva ses aspirations escapées vers le Pacifique, surfant quelques kaléidoscopes hippies avant sa véritable révélation : les sous rouages verdissants du calcul.

Avoir, tenir, et gouverner : Ellison peut convoiter ces atouts pour empiler entre prestige et artifice. Dotons-le d’un chapeau et d’un rideau, et sa troisième marche de philanthrope accumule comme jamais auparavant les trophées Oracle.

Voilà Larry Ellison à peine esquissé, un Parangon en possessor performant du paradoxe d’abondance entretenue. Silicon Valley – continue de produire de tels inclassables, bénédiction ou malédiction. Vous seuls pouvez juger.

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