Sécurité en Ille-et-Vilaine : La lutte contre la délinquance, priorité du préfet ?

Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Philippe Gustin, a fait un grand éclat récemment en déclarant la guerre à la délinquance dans son département. Mais qui pourrait l’en blâmer ? Après tout, les gens se font poignarder dans la rue, les cambriolages fleurissent comme des marguerites en printemps, et les migrants sont si nombreux qu’ils ont commencé à squatter les locaux de la région Bretagne. Il y a vraiment de quoi vous faire poser la question : qu’est-ce qui fait foirer la société de base ?

Mais commençons par le commencement. Les agressions à coup de couteau, les règlements de compte avec armes blanches ou à feu, tout cela vous laisse le choix entre frémir d’horreur ou rire aux larmes. Comment est-ce que l’on en arrive à cela ? Est-ce que c’est parce que les jeunes Géorgiens – sans doute nostalgiques de leurs montagnes – ont envie de s’éclater dans les rues de Rennes ? Ou est-ce que c’est parce que les politiques locales sont complètement à côté de la plaque ?

Et puis, il y a les cambriolages. Ah, les cambriolages ! Ces jeunes garçons, toujours d’origine étrangère – notamment géorgienne, on l’a compris – qui aiment jouer au petit château. Le préfet dit que la justice ne fait pas son boulot, que les choses doivent être plus fermes, mais est-ce qu’il ne voit pas que cela fait désormais partie du paysage ? Que l’on s’y est habitué ? Que l’on a appris à vivre avec ?

Et évidemment, il y a la question des migrants. Ah, les migrants ! Ces pauvres gens qui fuient la guerre, la misère et la faim pour aller squatter dans des locaux qui ne leur appartiennent pas. Et pourquoi pas ? Qui pourrait les en blâmer ? Mais le préfet dit que c’est trop, que les associations qui les soutiennent sont complices de ce chaos, que Rennes est devenue un aimant pour les personnes d’ailleurs.

Mais que faire ? Prolonger les suspensions de permis pour les conducteurs pénalisés ? Comme si cela allait changer quoi que ce soit. Comme si l’on allait pouvoir gérer les flux de personnes avec des formulaires et des règles. Cela ressemble un peu à vouloir clouer des ailes à un papillon pour qu’il ne s’envole pas. Mais l’imagination humaine est partout, même dans les apparences les plus étranges. Et quand la précarité devient la nouvelle norme, il ne reste plus qu’à rigoler, dans un coin, dans l’ombre, avec les idiots heureux.

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